Petite histoire de la réflexologie

Une bien vieille histoire…

La réflexologie est une méthode de soin directement inspirée des massages traditionnels chinois et hindous. Les anglais et les américains sont les premiers à s’être intéressés à cette technique et ne l’ont introduite en Europe que récemment (au début du XXème siècle).

A l’origine, ces massages traditionnels n’étaient pas utilisés comme méthode thérapeutique, mais rentraient plutôt dans le cadre d’une certaine hygiène de vie. Ils étaient alors mis en oeuvre par les membres d’une même famille, les uns sur les autres. L’usage thérapeutique actuel est une application plus récente, initiée en Europe par Eunice INGHAM.

Quelques principes réflexologiques

Tout est dans tout…

Cette méthode permet de considérer l’individu dans son ensemble (méthode holistique). Elle permet de comprendre que dans l’organisme, rien ne peut être séparé de rien, et qu’il n’existe pas d’organe ou de système pouvant fonctionner isolément, sans mettre ou être mis en relation avec d’autres organes ou systèmes. Elle permet aussi de ne pas dissocier en l’homme la part organique de la part psychique. Elle montre en effet que de l’organique est contenu dans le psychique et réciproquement. Cela permet de considérer les dysfonctionnements d’un point de vue parfois différent (et complémentaire) de la médecine occidentale actuelle.

La réflexologie, lorsqu’elle est « plantaire », considère que chaque partie du corps correspond à une zone réflexe sur les pieds. La stimulation d’une zone réflexe sur les pieds permet alors d’agir sur un organe, sans y toucher directement. On trouve aussi des zones réflexes sur d’autres parties du corps, comme par exemple sur les mains (réflexologie palmaire), sur le crâne (réflexologie crânienne) ou sur les oreilles (auriculothérapie).

Le diagnostic

Un soin complémentaire…

Le diagnostic réflexologique doit être dissocié du diagnostic médical, car il permet de déceler un déséquilibre sur un organe particulier, mais ne permet pas de définir quelle est la pathologie exacte au sens de la médecine occidentale actuelle. C’est pourquoi la réflexologie d’aujourd’hui doit être un soin complémentaire de la médecine occidentale classique, et ne doit jamais se substituer à un suivi médical régulier ou à un traitement médical en cours.

La réfléxologie pour qui, pour quoi ?

Pour tous !

Pour des dysfonctionnements chroniques ou ponctuels…

Pour soutenir le système immunitaire…

Ou pour se détendre !

Un traitement réflexologique permet aussi bien d’agir sur les cas aigus (moyennant certaines précautions), que sur les cas chroniques. L’ancienneté d’une affection n’est pas un obstacle, l’âge du sujet non plus. Ce type de soin peut être effectué conjointement à d’autres, dont il va préparer ou renforcer l’action. La réflexologie se place tout naturellement aux côtés de toutes les thérapeutiques dites « douces » (homéopathie, phytothérapie, ostéopathie, acupuncture…), car ces méthodes vont dans le même sens thérapeutique et agissent par des modalités voisines. La réflexologie peut aussi, parfois, renforcer l’effet de médicaments allopathiques, aussi bien qu’en atténuer les effets secondaires (qui ne sont pas toujours souhaitables).

A noter enfin, l’intérêt de la réflexologie en matière de prévention, dans toutes les affections épidémiques ou saisonnières. C’est d’ailleurs dans ce but que cette méthode fut créée et utilisée pendant des siècles.